Deux muses valent mieux qu'une

Héros Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 17/08/2008

Assis sur son derrière en forme de coeur, près de l'Océan, Ulysse regardait les jeunes femmes prendre leurs bains matinal tout en restant caché parmi les feuillages.

C'était son passe temps préféré que d'observer les jeunes demoiselles dans leur habit d' Ève se trémoussant au soleil levant. Il ne voulait cependant pas faire de peine à Pénélope qui du haut de la tour dormait d'un profond sommeil. Il se demandait pourquoi depuis quelques temps il n'y avait plus de guerre à laquelle se mêler. Il aurait aimé diriger une armée qui aurait dévasté la perse, l'égypte, la corse, bref tout ce qui méritait d'être conquis au nom de la Grèce.

Soudain il entendit des paroles derrière lui. Il se retourna et par la lumière fut aveuglé.

- Ah mais quelle est cette sorcellerie? Qui diable ose me déranger pendant que je regarde les merveilles d'Itaque? Il avait été mis en colère et c'était pas beau à voir.

-Cela s'appele "une branche d'arbre laissant passé la lumière du soleil".

dit Melpomène en riant un peu. Elle l'observa de son fameux visage tragique, qui semblait empreint d'une tristesse due à une tragédie, le tout sur son magnifique visage. Elle regarda un peu plus loin mais ne vit pas sa soeur Euterpe. Elle devait être rester caché ou s'était simplement rendu invisible près d'elle.

-Dites-moi, savez-vous où moi et ma soeur pourrions logées? Nous nous sommes égarées en voyageant à travers la région.

Elle remarqua ensuite les jeunes femmes qui se trouvaient un peu plus loin en train de prendre leur bain. Elle leva les yeux au ciel, ne pouvant comprendre pourquoi les hommes étaient si ''obsédés'' envers les femmes. Elle s'excusa par la même occasion de le déranger pendant son ''activité matinale''.

-Mais si vous ne connaissez pas d'endroit, moi et ma soeur partirons à la recherche d'une autre personne qui pourrait peut-être nous renseigner mieux que vous...

ajouta-t-elle ignorant à qui elle s'adressait en faite. Oui, elle cherchait Ulysse, mais avant de le trouver, elle pourrait toujours trouver un endroit pour se cacher et non pour se loger. Bien entendu, elle n'avait pas oublié les Soeurs de l'Apocalypse. Elle était chaceuse de ne pas en avoir rencontrer pendant son chemin vers Itaque.

Héros Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 17/08/2008

En fait si le palais d'Itaque est à la disposition des voyageurs s'ils acceptent de ne pas porter d'armes et que les gardes les fouilles pour assurer la sécurité de la reine Pénélope, la douce et tendre qui dort présentement dans cette tour.

Premièrement ayez la gentillesse de vous présenter. Nom et raison de votre visite. Ensuite peut-être que je vous amènerez au roi de ce paradis terrestre qu'est Itaque. Il remit sa cape et ratacha son foureau et son épée à lui.

Et ne pensez surtout pas que je regardais ces jeunes filles c'est la mer si belle par ce matin aux lueurs éphémères qui m'enchanta au point que de mon sommeil léger je fut réveiller. Je m'habillai de ma cape et d'une simple toge et je courru pour ne pas perdre de vue cette lumière argentée qui m,avait éblouit.

D'ailleur cette lueur se trouve aussi dans vos yeux est-ce un hasard que nous nous sommes rencontrés ce matin ou tout simplement le destin?

-C'est probablement une sorte de mélange des deux.
dit-elle en réfléchissant rapidement. Son nom...Elle ne pouvait tout de même pas dire son vrai nom! Comment pourrait-elle s'appeler? Elle voulut prononcer un nom, mais elle ne l'aimait pas tant que ça. Vite, vite, vite! Un nom! Ce n'était pas si difficile que cela de se trouver un nom qui ne ferait pas louche. Elle avait probablement raté son coup de toute façon. Cela lui prenait trop de temps à se trouver un prénom.

-Je m'appele Nitsa et comme je vous l'ai dit tout à l'heure lorsque je vous ai surpris à observer ces jeunes femmes, je ne suis pas duppe, moi et ma soeur nous sommes égarées durant notre voyage. Nous aimerions avoir l'hospitalité pendant quelques jours de sortes que nous puissions reprendre des forces.

Elle chercha du regard Euterpe. Mais où pouvait-elle bien être? Soudain, elle la vit à l'orée du bois, de façon à ce qu'Ulysse ne la voit pas.

-Elena!

s'exclama-t-elle avec un sourire mi-heureux mi-tragique. Sa tragédie la suivait partout, autant dans ses faits et gestes que dans ce qui se passait autour d'elle.

-Je te cherchais partout! J'ai trouver quelqu'un qui va peut-être pouvoir nous trouver un endroit où loger quelques temps. Puis-je connaître à mon tour votre nom?

demanda-t-elle à l'homme en face d'elle. Elle avait bien le droit de connaître son prénom, non?

Lorsque Melpomène l'appela par un nom qui n'était pas le sien, Euterpe ne put s'empêcher de soupirer car comme il avait été prévisible, la muse avait attiré la tragédie, ce qui s'était soldé par le faite que le premier homme qu'elles devaient rencontrer n'était autre qu'un gros pervers... Sublime... Euterpe était à un niveau de joie disons... Bien bas.
Bon aller, elle devait se rendre au secours de sa soeur! Enfin elle espérait pouvoir altérer quelque peu la tragédie qui l'entourait perpétuellement.

La muse de la musique, emmitoufflée dans une cape d'un blanc cassé, se rapprocha des deux personnes d'un pas mal assurée, telle une jeune femme perdue elle ne savait où.
Une fois proche d'aux elle afficha un sourire rassuré bien qu'elle ne l'était pas du tout.

-Ah! Tu as trouvé quelqu'un! Mes salutation mon bon Monsieur! Comme l'a dit ma soeur tantôt je me nomme Elena. Contente de vous rencontrer! Dites moi que vous connaissez un lieu où nous pourrons nous reposer! Se serait si gentil de votre part!

Et bien! Si Euterpe pouvait être contente d'une chose s'était bien le fait que parmi les muses il y en ai une qui soit maîtresse de la comédie. Elles avaient toutes tellement à apprendre des une des autres et Euterpe en avait profité.
La "jeune femme" se rapprocha de sa soeur et lui prit la main, posant son regard aux tons bleu changeant sur l'homme.

Héros Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 17/08/2008

Ulysse riait dans son fort intérieur. Je vais commencer par vous dire mon nom. Je suis Barthelémy Trius, boulanger de sa majesté.

Vos noms c'est Nitsa et Elena c'est bien ça? Vous venez d'où comme ça? de Mycène? d'Athène ? ou encore mieux vous êtes des amazones et vous êtes amies de la célèbre et courageuse Atalante.

La seule chose que je sais c,est que vous êtes arrivés de façon bien étrange. Vous êtes venu en bateau? C'est pourtant si étrange c'est la seule plage et vous arrivez d'une autre direction. Sur cette île il n'y a qu'une ville et aucun accès excepté cette plage.

Il les conduisit à la ville puis dit : Il est maintenant temps que chacun de nous ôte son masque vous ne croyez pas? Sinon le palais ne pourra vous acceuillir comme il se doit. Je sais que vous avez menti sur vos identités.

Melpomène regarda sa soeur avec un visage impassible. Sa foutue tragédie lui nuisait énormément en ce moment. Elle murmura à sa soeur qu'elle arrangerait le tout et lâcha lentement la main de sa soeur qu'elle tenait toujours. Elle s'approcha doucement de cet homme et décida de tenter de le "charmer", en quelques sorte. Elle déposa sa main sur son épaule et l'entraîna avec elle un peu plus loin d'Euterpe. Elle n'avait surtout pas envie qu'elle entende ce qu'elle lui dirait, sinon elle était bonne pour entendre des réprimandes durant des semaines.

-Écoutez...Je ne peux vous révéler mon identité sans vous attirer de graves ennuis. En faite, je le pourrais. C'est moi qui m'attirerait des ennuis venant de mes soeurs.

Elle retira sa main de son épaule et le regarda dans les yeux avec un regard qui se voulait charmeur. Si cet homme aimait les femmes, elle s'arrangerait pour avoir cela en sa faveur. Elle se mit à parler avec une voix qui se voulait douce, mais qui gardait toujours et malgré tout sa tragique tonalité.

-Vous semblez être un redoutable guerrier avec la carrure que vous arborez. Oubliez nos véritables prénoms...

Elle retira sa cape semblable à celle d'Euterpe et la passa sur son bras, laissant à découvert sous ses vêtements luxueux son corps de muse qui pour une homme pourrait être parfait.

-Et j'insufflerez la tragédie qu'il faut à votre roi pour vaincre les plus redoutables ennemis.

lui proposa-t-elle en souriant à la perspective de mettre ses talents en oeuvre. Et puis, si ce marché était accepté par le Roi, elles auraient un allié si jamais elle et ses soeurs avaient à se cacher d'une quelconque menace. Il lui en serait redevable.

-Si vous êtes un tant soit peu perspicace, je n'aurai pas à vous dire mon nom. Vous le devinerez seul.

Héros Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 17/08/2008

Alors vous êtes donc Melpomène muse de la tragédie et votre soeur ne peut-être qu'une autre muse. Elle doit être muse de la musique vue sa grace et sa beautée céleste.

Je me présente donc. Je suis Ulysse roi d'Itaque et cerveau de l'armée des Grecs. Et oui j,aime les femmes comme n'importe quel homme sauf que moi je les vénères. Artémis, Aphrodite ou même Athéna sont les déesses les plus ravissantes. J'ai déjà eu affaire à Athéna elle est très sympathique sauf qu,elle a résistée à mon charme naturel ce que très peu de femme réussis de faire dit il en faisant un clin d'oeil à Melpomène.

Le château est votre vous êtes mes invitées. Pénéloppe sera heureuse de rencontrer des muses et puis nous n,allons pas crier sous tout les toits que vous êtes de sang divins. Personne ne saura que vous avez atterit à Itaque.

- Oh, ce n'est pas la peine de t'éloigner avec lui je sais ce que tu as en tête...

Telles furent les paroles que prononça Euterpe lorsque Melpomène lacha sa main et prit l'homme à part.
Dès qu'il s'était présenté comme étant Barthélémy Trius, le boulanger du roi, la muse de la musique avait su que le fait de se faire passer pour de simples voyageuses perdues n'avait pas fonctionné. Ce bougre était plus intelligent qu'il ne le laissait paraître...
Et surprise, il s'agissait d'Ulysse lui-même! Euterpe soupira à nouveau. Cette fois ci ce fut un soupir partagé entre l'aise et le blasement. Elle se demandait comment faisait Pénélope, sa femme, pour supporter sa vénération des femmes. D'un côté se pouvait être un bon point mais bon, Euterpe devait passer outre.
Sachant à qui elles avaient affaire elle et sa soeur, elle ôta sa cape à son tour, non pas pour jouer de ses faveurs mais parce qu'elle avait chaud! Et oui, s'est bien beau de jouer les voyageuses et de cacher son corps sous une cape de voyage, mais dans une région où il fait bon la plupart du temps, cela donnait vite chaud, même très chaud!

- Vous êtes bien aimable mon seigneur et comme l'a dit ma soeur nous vous serons redevables. Bien que pour ma part je ne sache encorre comment, mais passons! Mel, il faudrait rejoindre le château au plus vite tu y seras plus en sureté.

*Enfin j'espère...*

-Tu as raison Euterpe.

dit-elle en regardant autour d'elle. Aucun signe pour l'instant d'une des Soeurs. Sous l'effet du stress constant du rappel de la menace des succubes, elle se rapprocha d'Euterpe, s'éloignant par le fait même d'Ulysse. Elle s'était un peu doutée de sa véritable identité. Il ne ressemblait en rien à un boulanger, mais bien à un roi ou a un guerrier.

-Nous vous suivons, Roi Ulysse.

dit-elle en regardant de nouveau autour d'elle. Elle aurait pu remettre sa cape pour cacher son identité à des gens autour d'elle, ou au cas qu'il y ait une soeur cachée près d'eux. Mais cela aurait été vain et peu subtile. La seule personne du petit groupe gardant sa cape malgré la chaleur...En plein ce qu'il faut pour éveiller la curiosité, non? Bref, elle garda sa cape sur son bras. Être une muse comportait plusieurs inconvénients: toujours des vêtements luxueux, inssuflant, par exemple, la tragédie autour d'elle peu importait l'endroit.

-Il ne faudrait pas trop s'attarder ici...